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JURY

La question de l'évaluation et de la validation est centrale dans le monde de l'art, et particulièrement dans son enseignement. La déconstruire et s'en jouer devient un terrain d'expérimentation en soit. Dans « l’art d’être artiste » Howard Becker souligne la difficulté que rencontrent les écoles artistiques à fixer des critères transparents d’enseignement comme d’évaluation. En effet, il est difficile de déterminer précisément les attentes des enseignant·es, comme de distinguer les bases sur lesquelles le travail est jugé et ce malgré l’existence d’une grille de critères détaillés, transparents et préalablement diffusée aux examiné·es. Ces critères d’évaluations représentent malgré tout une grille d’appréhension nécessaire à l'évaluation. Mais étant donné que les critères d’évaluation participent à l’organisation de la réception comme de l’évaluation du travail artistique, ne devraient-ils pas se rattacher directement au travail des étudiant·es ? Est-ce qu’une grille d’évaluation est envisageable au cas par cas ? Pourrait-elle se fixer sur les bases d’une discussion ? Faut-il évaluer l’art sur des bases objectives ? Quelle est la place de la subjectivité dans l’évaluation artistique moderne ?

à droite: Damian Hirst qui entra dans le monde de l'art en achetant lui même de manière anonyme sa propre pièce pour plusieurs millions de dollars, ce qui le fit aussitôt rentrer sur le marché de l'art avec des cotes mirobolantes.  

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